Luc-Marie Pouech

Ce sont des états de conscience.

Une capacité à descendre en soi.

Chaque dessin représente le vide, le cosmos, le vide galactique, chimique aussi bien de l’espace que des corps qui nous habitent, la conscience, les consciences et surtout celles que nous ne soupçonnons même pas.

Comme dans la musique répétitive, qui est sans doute le seul courant auquel je /on peux/t me rattacher, je pars toujours des mêmes traits et la machine se met en place toute seule, je ne suis en quelque sorte que l’exécutant. J’aime à penser, même si l’athée farouche que je suis sait qu’elle n’existe pas, que chaque oeuvre est en quelque sorte l’excrément de l’âme. Une seule chose compte : la ligne, et elle est en danger de mort tout le long de son parcours. Un faux pas et tout l’édifice, le dessin, s’écroule d’où ici sûrement l’obsession du trait.

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