Amandine Gouttefarde-Rousseau

A commencé à vivre sa vie en tant que professeure de Lettres Classiques et chercheure en Études Grecques. Tout allait bien, croyait-elle, jusqu’à ce que des tempêtes tombées du ciel fassent un gros ménage et la poussent à s’ouvrir à une vie plus intérieure. La contemplation, la complicité renaissante avec une Nature sacrée et mystérieuse l’ont aussi conduite à lire beaucoup de poésie et, enfin, à en écrire. Des contributions régulières dans des revues poétiques ont laissé tout naturellement leur place à la publication de recueils : Extases post mortem suivi de Serpenter (L’Harmattan, 2021), Ours et tanaisie pour tout vêtement (L’Ire de l’Ours, 2022) et L’âme nigredo (L’Ire de l’Ours, à paraître) explorent cette relation charnelle avec les éléments, les dieux et les bêtes lovées dans les sous-bois, des saisons faites de morts et de renaissances, de mues de serpents qui tombent et laissent voir une peau nouvelle, et, de temps en temps, le son des tambours dans l’oreille.